Les meilleurs albums de 2024 par bonjourlemusique
Bien que ce ne soit pas vraiment mon délire de faire des tops, j’ai décidé de céder à la tentation et me suis lancé dans l’entreprise de classer mes 20 albums préférés de l’année. C’est une assez grosse prise de tête figurez-vous, même si au final les enjeux sont infimes, voire inexistants, j’ai tout de même envie d’avoir un classement définitif sur lequel je n’aurais pas envie de revenir une fois posté. Et je pense avoir réussi. Car oui, cette année 2024 aura été très riche en bons et excellents albums, et je ne parle que ce que j’ai écouté ! Donc il y a certainement des centaines d’autres albums qui mériteraient de figurer dans cette liste, bref peu importe. Ce qu’on peut tout de même retenir, dans mon top comme dans les tops que j’ai pu consulter et la musique en général que j’ai écouté cette année, c’est qu’il y a eu un grand retour du shoegaze, un gros attrait pour l’esthétique indie des 90s et enfin mais surtout, brat ! J’ai pas fait le mec, l’album de charli est évidemment dans le top, as it should ! Bref, on a un peu de tout ici donc, des trucs que tout le monde a kiffé, d’autres moins, certains plus confidentiels voire carrément obscurs pour certains, mais c’est un top qui me ressemble et qui représente bien l’esprit bonjourlemusique, alors n’hésitez pas à streamer un maximum ces sorties, je suis sûr qu’elles vont vous plaire. En espérant que l’année prochaine sera aussi riche !
Enregistré durant le confinement, sorte de pause forcée d’une tournée chronophage au possible, Thomas Jenkison dévoilait cette année son seizième album studio. Évidemment, c’est compliqué de se réinventer avec un tel bagage derrière soi, et on le sait, dans le lot tout n’est pas génial. Mais les fans (et les non-initiés) seront comme des oufs durant les 59 minutes qui s’enchaînent sur Dostrotime. Du bon Squarepusher à l’ancienne, entre clins d’oeil et expérimentations, du tryptique arkteon des 3 pistes de basse acoustique à de bonnes grosses productions surchargées qui montrent l’étendue de son savoir-faire musical, sans pour autant être une parodie de lui-même (ce qui peut arriver parfois avec Squarepusher). Sûrement un de ses albums les plus cohérents à ce jour.
Repérés par le légendaire Dan Carey (Speedy Wunderground) et avec déjà un premier album au compteur, le trio londonien Honeyglaze est revenu cette année avec un magnifique deuxième album. Porté par la voix et le chant semi-parlé de leur frontgirl Anoushka Sokolow, ils créent un son qui alterne entre balades et riff soutenus avec une écriture très personnelle, une atmosphère « live » palpable et une énergie qu’ils défendent aussi bien en studio que sur scène. Un album qui alterne entre la douceur absolue et le chaos, dans la plus grande des cohérence et accessoirement la plus grosse claque que je prend depuis Black Country, New Road, groupe à suivre de très très près !
Pour son cinquième album en solo, à peine remis du grand succès de son album collaboratif avec Danny Brown Scaring The Hoes (un des meilleurs albums de 2023), JPEGMAFIA propose une palette sonore encore plus folle que ce dont à quoi il nous avait habitué jusqu’à présent. Ce qui est certainement son album le moins "hip-hop" est cependant celui où son expérimentation sonore va le plus loin, le plus mature. Maîtrise du sampling toujours plus évidente, mais surtout un gros focus sur les sonorités punk, heavy-metal et rock, certains sons pouvant être clairement qualifiés de sons punk, mais en empruntant également beaucoup au registre soul et en explorant des productions électroniques rythmées aux gros bpm, tout en payant hommage aux légendes du hip-hop. Car oui, ce n’est pas pour autant qu’il ne kick pas comme on a l’habitude de l’entendre, il est je vous rassure, toujours aussi caustique, drôle et imprévisible qu’à son habitude, bien qu’il laisse entrevoir une partie plus personnel de lui-même sur cet album. Toujours plus innovant, violant, touchant et drôle, du grand Peggy.
Vous pouvez lire la chronique détaillée de l’album ici.
Nala Sinephro avait déjà marqué les esprits en 2021 avec son excellent Spaces 1-8, et c’est une nouvelle série de 10 titres intitulés Continuum qu’elle ressort sa harpe et ses synthés modulaires pour nous livrer une expérience sublime. Elle est également accompagnée d’un roster impressionnant de la scène jazz londonienne actuelle (dont elle fait partie) comme Nubya Garcia au saxophone ou encore l’ex-black midi Morgan Simpson à la batterie, et d’un orchestres à cordes. Du beau monde pour déployer ces 10 titres qui s’enchaînent à merveille, déployant un son qu’on serait tenter de qualifier d’ambient, si l’on ne prenait pas en compte les multiples envolées rythmiques et le jeu modulaire de Nala. À la manière de l’excellentissime album Promises de Floating Points et Pharoah Sanders, Endlessness s’écoute comme une échappée onirique sublime de légèreté et de beauté.
Dure tâche que celle de reprendre les classiques de John et Alice Coltrane. Pourtant, c’est le défi qu’a relevé Ganavya, et qu’elle a réussi avec brio sur son nouvel album. Éduquée à la culture religieuse hindou, elle revisite les arts traditionnels du chant et des rituels sud-asiatiques dans ses compositions, comme dans sa reprise du célebrissime Journey In Satchidananda de Coltrane, auquel elle rajouter du chant et de la guitare. Ensemble de passages parlés, de médiations et d’un mélange de ses inspirations de jazz spirituel ainsi que de la musique dévotionnelle, Ganavya délivre une oeuvre qui laisse perplexe et qui touche profondément.
Ce serait malhonnête de ne pas intégrer Brat dans les meilleures sorties de l’année, tant son omniprésence a été et continue d’être. Alors, on pourrait déjà saluer tout le travail de com’ qui a été fait sur le projet, par Charli elle-même, ainsi que toute l’imagerie brat qui en découle et qui a inspiré une quantité de trends de taré. MAIS, ce serait passer à côté de la musique en elle-même. Car si j’intègre cet album dans mon top, c’est avant tout parce que je le trouve super fun ! Une ode à la fête, à la jeunesse, un souffle d’énergie et de good vibes sans prise de tête, ambiance dirty on se prend pas la tête. En revisitant tout un pan de la musique électronique et de la culture club des 30 dernières années, et en rendant hommage aux rave parties qu’elle fréquentait régulièrement plus jeune, Charli xcx nous a livré en 2024 un pur statement musical, qu’elle a su d’autant plus accompagner d’un hold-up médiatique d’une ampleur rarement égalé. Succès mérité si vous voulez mon avis (vraiment la take la plus safe possible mdrrr).
Le trio Tom Halstead, Joe Andrews et Valentina Magaletti sortaient cette année leur troisième album sous l’effigie de Moin. Ils y peaufinent un son rassemblant des influences doom metal, shoegaze, grunge, électronique et spoken-word, très sombre mais terriblement efficace et fort en émotions, qui peut même faire penser à du trip-hop comme le faisait Recoil avec ses compositions sombres et étranges. Avec une floppée de collaborateurs tels que James K ou encore Coby Sey, ils proposent une musique qui plonge dans le noir, nous de textures métalliques d’apparence peu agréables, mais qui composent une certaine poésie, emmenée par lex voix des différents paroliers qui viennent peupler ces productions étranges et addictives, et résolument vivantes.
Des fois, on écoute des trucs par simple curiosité sans s’attendre à rien de particulier. Souvent, on écoute une fois et on n’y retourne plus, d’autres, on reste hanté. C’est ce qui s’est passé pour moi à l’écoute de GAISTER. Le nom de Coby Sey m’a attiré, lui que j’ai l’impression de voir associé à toutes les sphères un peu underground de la musique UK actuelle. Cette fois, il est associé aux artistes Olivia Salvadori et Akihide Monna pour délivrer une experience sensorielle terrible. Un travail sur la voix, la voix en choeur, la voix en écho, en réponse, voix qui se croisent, se coupent, qui rythment, en trois langues (anglais, italien, japonais). Entre ambient et musique méditative, l’album suit son cours comme une succession de témoignages oraux épars, évanescents, des rencontrent prises sur le vif de trois personnages qui sont dans nos oreilles, très près de nous, de notre âme. L’accompagnement musical est mince, mais parfaitement équilibré pour accompagner ce voyage sensoriel exceptionnel, intuitif, et qui m’a profondément hanté. « I feel everything, everything can be felt ».
Clarissa Connelly propose une musique difficile à catégoriser : entre pop aux influences sacrées, une folk piano-voix avec arrangements divers et un album conceptuel aux allures de roman médiéval étrange … Difficile. Néanmoins, on se laisse prendre dès le premier titre, sa voix glaçante et ses harmonies improbables laissent perplexe et les arrangements sont grandioses. Inspirée des cultures celtiques, l’écossaise (qui vit au Danemark) livre un album délicieusement étrange et envoûtant, entre dream-folk (si ça existe) et chanson traditionnelle du répertoire celtique, avec une touche de modernité dans la production acoustique générale (guitare, piano, harpe ?), et toute une imagerie étrange qui en découle, vous remarquerez les passages cinématiques de bruits de pas ou encore des cloches. Bref, un album et un univers à découvrir d’urgence. Encore une fois, c’est signé chez Warp…
Sûrement un des groupes les plus atypiques et intrépides de la scène new-yorkaise actuelle, le quatuor féminin cumgirl8 sortait son premier album cette année chez 4AD, après un premier EP qui avait déjà fait pas mal de bruit, et viennent confirmer qu’elles sont une formation à suivre de très près. Au-delà de leurs inspirations Riot grrrrl évidentes et fièrement portées, elles créent une musique où la sexualité libre et sans complexes est prônée haut et fort, accompagnées d’une imagerie trash et totalement brainrot sur les réseaux sociaux, empruntant fortement aux cultures internet et meme, qui n’enlève rien à leur sérieux et leur légitimité musicale. Leur son tire ses inspirations de multiples sphères, allant de la cold-wave des Cure au punk féministe de Team Dresch. Un pur condensé de fun et d’audace qu’il faut écouter à tout prix.
Après un premier album ovniesque en 2022, le duo/couple UTO émerveille une nouvelle fois avec ce nouveau projet d’une inventivité pop comme on n’en fait malheureusement trop peu (et ils sont français !). Breakbeats, productions glitchées à la mort, voix étranges, hypnotisantes et mélodies entêtantes qui peuvent même rappeler celles de Björk. Aussi bons en production qu’au chant, la cohésion du duo parvient à créer un enchaînement de titres ultra pointus, qui feront danser comme ils feront méditer. Décidément un des groupes les plus excitants à suivre actuellement en France (et overall).
Une de mes meilleures découvertes de l’année ! Le trio punk new-yorkais Lip Critic, fraîchement signé sur le label anglais Partisan après avoir assuré les premières parties d’Idles sur leur tournée américaine, signent un premier album complètement taré. Un son violent et déconstruit, largement électronique qui n’est pas sans rappeler celui de Machine Girl, beaucoup d’imagerie issue de la culture internet, des paroles absurdes et des clips wtf, mais surtout un grand sens de l’improvisation et de l’expérimentation sonore, avec une énergie débordante, contagieuse, presque dangereuse. Du bruit, du fun, bref énorme claque.
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Je suis pas certain d’avoir déjà pris une aussi grosse tarte sonore dans la gueule avant d’avoir écouté du knocked loose. Ce troisième album du groupe metalcore du Kentucky ne laisse aucun répit sur ses 27 minutes, aucun. Ruptures de rythme, sonorités métalliques au possibles, sons explosifs, hurlements gutturaux et cris aigus du frontman, percussions surpuissantes et des quintuples pédales effrenées, bref un concentré d’adrénaline et de rage absolu. Toute la direction artistique du projet est d’ailleurs très bien amenée, visuels religieux omniprésents, forêt sombre, transitions lugubres, et surtout un enchaînement sans pause de tous les sons, tous plus violents les uns que les autres. Un album qui séduira les fans du genre, mais qui a également réussi à s’ouvrir à un public beaucoup plus large d’indie heads, et qui a valu au groupe une nomination aux Grammys pour leur single Suffocate. Plus récemment, leur apparition au Jimmy Kimmel Show a fait polémique, nouveau signe que les Etats-Unis sont un pays de plus en plus puritain, mais surtout plus débile que jamais. Tant mieux pour Knocked Loose, toute pub est une bonne pub !
Le Dieu vivant de l’UK Bass est de retour en solo après plus d’une dizaine d’années d’absence, et livre un des albums les plus fun et agréables de l’année. Jouant sur tous les styles de dance musique possible, xx propose une playlist à la vie de tous les jours comme à la nightlife, c’est un album qui prend son sens dans les 2 situations. Des titres hyper chantants et d’autres purements bouncy pour danser, mais aussi des collaborateurs de qualités comme la star montante John Glacier ou encore le légendaire duo électronique The Avalanches. Bref, un album confort au son qui fait du bien et qui s’écoute, se réécoute, sans modération.
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Après avoir explosé sur TikTok avec son titre « Girls », mélange électroclash bien vulgaire et in your face, Harrison Patrick Smith dévoile un premier album qui remet au goût du jour toute l’esthétique indie-sleaze et electroclash de la fin des années 2000. Également le petit protégé de charli xcx, il propose une musique trash, électronique et qu’on a du mal à prendre au sérieux tant son personnage de mec en costard insupportable lui colle à la peau. Et c’est tant mieux ! C’est peut-être même ce qui fait que j’ai autant accroché à sa musique. Ce premier album est un album super fun, énergique et drôle, qui plaira autant aux fans de SebastiAn qu’à ceux du groupe new-yorkais The Virgins (du moins ceux qui s’en rappellent encore).
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Le groupe dublinois n’a jamais été aussi populaire. À peine signés dans leur nouvelle maison qu’est XL Recordings, Fontaines D.C changent complètement de style, arborant des esthétiques early 2000s aux ambiances nu-metal, fringues colorées et coiffures folles, pour explorer une nouvelle page de leur musique. Toujours talentueux instrumentalement et bénis de la poésie de Grian Chatten, les dublinois (depuis installés à Londres) propose quelque chose de nouveau, sans perdre ce qui faisait jusqu’à présent leur succès, à savoir leur songwriting et leur don pour créer des hits rock, plus que jamais présents sur cet opus. Fontaines D.C entrent désormais dans la catégorie des rockstars, tout en restant la même bande de potes qui fait juste de super chansons et de super albums, avec une production toujours plus léchée et grandiose. Vous avez pas fini de les voir partout je vous le dis.
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Alors là, coup de coeur absolu sur un album à côté duquel j’aurais pu totalement passé. Et pourtant, mes oreilles ont croisée le son de notre duo féminin venu tout droit d’Osaka, et je n’arrive toujours pas à m’en remettre. Un concept pourtant simple : une batterie, des boucles de sons, et une chanteuse (qui parle ou crie plus qu’elle ne chante en réalité), mais un concept qui marche terriblement bien. Si leur premier album était clairement qualifiable d’album "noise", celui-ci reprend des structures rythmiques plus faciles à discerner et plus traditionnelles, mais la quantité de sons qui nous est envoyée dans la gueule et la répétition stridente des paroles par la chanteuse font de leur musique une espèce de transe bruyante addictive. Pour les avoir vue jouer en live, c’est exactement la même énergie qu’elles dégagent sur scène, preuve ultime de l’efficacité de leur son. Un album qui je le sais ne plaira pas à tous, mais bordel que c’est bien.
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Groupe jusqu’à présent assez confidentiel, Julie a su brouiller les pistes et continue d’alimenter une communication très discrète et imprégnée des cultures niches d’internet. Néanmoins, le trio californien a réussi à réunir une communauté déjà très puissante et sort un premier album que l’on pourrait presque qualifier de parfait. Parfaitement influencés du shoegaze de My Bloody Valentine et de Slowdive, mais également Sonic Youth ou même l’esthétique grunge, leurs titres se déploient avec une efficacité étonnante, tant les mélodies sont entraînantes et le son abrasif au possible. On oscille entre sensualité, légèreté et nervosité lorsque la voix d’Alex Brady vient se heurter au son nerveux de la guitare, et les harmonies de deux voix qui se complètent parfaitement dans leur faux détachement. Tout est ultra efficace, tout est charmeur et énergisant, c’est un groupe qui a su prendre le meilleur de l’indie-rock des 90s pour le recracher à sa sauce, et ils le font à la perfection, sur ce qui n’est qu’un premier album ! La suite risque d’être grandiose.
Récemment passé de quatuor à trio, le groupe londonien propose un album-voyage durant lequel se côtoient et se répondent toutes leurs influences. Que ce soient les sonorités abrasives, les synthés pop les ambiances folk, le trio semble savoir tout faire. L’écoute de l’album se fait comme un voyage durant lequel la douceur et l’urgence bruitiste cohabitent le plus naturellement possible. Les harmonies vocales viennent sublimer le travail de la mélodie , très recherchée sur chaque titre, même les plus bruyants et chaotiques, sans qu’aucune voix ni aucun instrument ne prenne trop le dessus. On a même le droit à de petits interludes de fonds sonores de bruits de forêt, de pluie et de chants d’oiseaux pour lier le tout. C’est idyllique, mais c’est aussi brut, c’est le soleil dans un parc et l’orage dans la forêt (mouais pas sûr de celle là mais je la garde). Bref, c’est un album sublime qu’il fallait écouter à tout prix cette année.
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Je me suis carrément pris la tête pour choisir un ordre d’albums, mais le numéro ne faisait aucun doute, et ce depuis sa sortie en mars dernier. Je crois que j’ai jamais autant écouter un album, tout simplement. La simplicité, et pourtant l’efficacité absolue de chaque titre, dans n’importe quel contexte, peut faire hurler de joie comme pleurer à chaudes larmes. Mount Kimbie met un pied ferme dans le monde du rock alternatif, délaissant de plus en plus l’électronique pour laisser place à un band au complet (présent au studio à part entière désormais), et délivre des chansons maîtrisées de A à Z, piochant notamment dans le registre du shoegaze, qui a le vent en poupe cette année. Car ce sont surtout des chansons auxquelles on a le droit, sublimées par la voix d’Angela Balency, et bien évidemment leur fidèle collaborateur Archie Marshall Aka King Krule. Je n’ai pas arrêté d’en parler de l’année, je l’ai recommandé, je l’ai offert, c’est un des meilleurs albums que j’ai eu l’occasion d’écouter en 24 ans d’existence, la connexion qui me lie avec est trop forte. Merci Mount Kimbie.
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